Danse satanique

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L’oeuvre débute par une incantation au cor solo s’adressant aux forces occultes. La fin de cette incantation est reprise par le pupitre de clarinettes sous la forme d’une litanie faisant naître des profondeurs une puissance maléfique symbolisée non seulement par le tressaillement désordonné d’une partie de l’orchestre mais aussi par la puissance des trombones en glissandi.

Très vite, l’émergence d’un monde maléfique - avec ses rappels du thème incantatoire - se met en place et mène inéluctablement à la danse satanique.

Cette danse représente l’univers de Satan avec ses démons qui, pour certains s’agitent dans tous les sens, alors que d’autres assoient l’autorité et préparent l’arrivée du diable. Celui-ci fait son unique apparition dans un chaos sonore organisé. Il est représenté par les cuivres graves qui confirment sa puissance. L’univers satanique reprend le dessus plongeant l’auditeur dans ce maléfice empreint d’ironie malveillante, de sarcasmes extrêmes voire d’insolence. Le thème d’incantation fera quant à lui un ultime retour balayé par les railleries acerbes qui laissent place à l’affirmation démesurée du monde satanique.